Visite casbah Alger 0561684215

Language Arabic, French
Cost 80 EUR for tour/excursion
Capacity Group of up to 4 people
Duration 4 hours

Casbah la medina médiévale

La casbah d’Alger tire son nom de la citadelle qui la surplombe (désignée en arabe par le mot : القصبة, Al Kasabah)2. Le terme « casbah » était à l'origine attribué au point culminant de la médina — la vieille ville — de l'époque ziride ; par extension,

 il s'est ensuite appliqué à toute la médina, délimitée par les remparts de l'époque de la régence d'Alger, au XVIe siècle1. 

L’étroitesse et la sinuosité de ses rues en font une zone sans voitures, dont le ravitaillement ou le ramassage des ordures se fait encore traditionnellement à dos d'âne4. Elle forme un triangle dont la base rejoint la baie d'Alger, ce qui lui donne, vue de la mer, un aspect de « pyramide colossale » ou d'« amphithéâtre triangulaire »5. La blancheur de ses maisons et leur disposition alimentent le lyrisme d'auteurs qui voient la ville d'Alger sous la forme d'un « sphinx »6. La citadelle, surplombant le site de la médina, lui donne un aspect de « ville bien gardée », d'où son surnom en arabe El Djazaïr El Mahroussa. Cette réputation existe jusqu'en Europe, où le souvenir de l'échec de Charles Quint en 1541 perdure jusqu'au débarquement français de 1830.

• L'implantation sur le site remonte à l'époque punique, dont la trace la plus ancienne date de la fin du VIe siècle av. J.-C. À cette époque, les Carthaginois cherchent à installer une série de relais sur le littoral méridional de la mer Méditerranée pour contrôler divers flux commerciaux,

L'Antiquité punique, numide et romaine

On ne peut dater précisément l'établissement de la ville antique d'Alger (Ikosim) par les phéniciens, même s'il est probable que ce soit postérieur à la fin du VIe siècle av. J.-C.. Il semble que deux ports sont fondés dans la baie d'Alger ; l'un Rusguniae (Bordj el Bahri) à l'est, permet aux navigateurs de s'abriter des vents d'ouest ; l'autre Ikosim (Alger) à l'ouest, permet de s'abriter des vents d'est.

 Datant de cette époque, on a retrouvé une stèle punique, rue du Vieux Palais à Alger, un sarcophage en pierre en 1868, dans le jardin Marengo, contenant des bijoux d'époque et, surtout, de nombreuses pièces de monnaie dans le quartier de la Marine14.

Ces 158 pièces puniques en plomb et en bronze, datant du IIe au Ier siècle av. J.-C., qui portent l'inscription « IKOSIM » permettent alors d'attester du nom antique d'Alger, jusque-là pressenti sans preuve. Selon Cantineau, l'étymologie punique du mot Ikosim renvoie en fait à deux mots accolés : i signifiant l'« île » et kosim signifiant « hibou » ou dans une traduction alternative « épine ». Ainsi le nom antique d'Alger, Ikosim signifie soit « île des hiboux », soit « île des épines ». Victor Bérard, appuyé par Carcopino, préfère quant à lui la traduction d’« île aux mouettes ». Un puits antique a également été découvert dans le quartier de la Marine ; il contenait des tessons de poterie de diverses époques. 

Alger passe aux mains des Almoravides en 1082. Youssef Ibn Tachfin, leur souverain, fait alors édifier la grande mosquée d'Alger, connue sous le nom de Jamaa el Kebir. En 1151, Abd al-Mumin, un berbère Zénète de Nedroma, reprend Alger aux Almoravides, il devient calife des Almohades, de tout le Maghreb et de l'Andalousie.

Cependant l'activité de piraterie qui s'y développe pousse Ferdinand d’Aragon, sur la lancée de la Reconquista, à prendre et fortifier l’îlot en face d'Alger (le Peñon) pour neutraliser la ville. Salim at-Toumi, chef de la ville, cherche à se défaire de cette emprise espagnole et fait appel à Aruj Barberousse. C'est le début de l'établissement de la régence d'Alger, période durant laquelle la ville tient le rôle de capitale du Maghreb Central3,17. 

La guerre d'Algérie

Au premier plan, la maison, située au 3 rue Caton, où fut arrêté Yacef Saadi par les parachutistes du 1er REP le 28 septembre 1957.

Maison mauresque en ruine

Ruines de la maison, située au 5 rue des Abderrames, qui a servi de cache à Ali la Pointe, Hassiba Ben Bouali, Petit Omar et Hamid Bouhmidi, après sa destruction par les parachutistes du 1er REP, le 8 octobre 1957.

Le mouvement nationaliste, qui se développe dans le pays aux débuts du xxe siècle, s'exacerbe dans les années 1950, amenant à la guerre d'Algérie. La Casbah est un des bastions des nationalistes.

En 1956, nouvellement élus par le « congrès de la Soummam », les membres du CCE (Comité de coordination et d'exécution), Abane Ramdane, Larbi Ben M'hidi, Krim Belkacem, Saad Dahlab et Benyoucef Benkhedda, véritables dirigeants de la révolution, décident de s'établir dans la Casbah où ils pensent avoir une plus grande emprise sur les militants du FLN, de meilleures liaisons et surtout parce qu'ils sont persuadés que la capitale est propice à la clandestinité totale, avec ses planques, ses caches multiples, ses nombreux agents de liaison perdus dans la masse et les protections de toute sorte dont ils peuvent bénéficier. Siéger à Alger, c'est aussi être au cœur de l'Algérie et y pratiquer la guérilla urbaine, aussi importante à leurs yeux que les combats et les actions dans les djebels33.

La Casbah est le lieu essentiel de la « bataille d'Alger » en 1957.

PHOTOS (1)

Wrong e-mail
Wrong password
I’m a tourist
I’m a guide
Please first choose who you are!
Incorrect First name!
Incorrect Last name!
Incorrect e-mail
Incorrect password!
You have to accept the terms of use!
Lost your password? Please enter your e-mail. You will receive a link to create a new password! (Check the SPAM box in case...)
Error message here!
Invalid captcha!
Close